Le père Maurice conseille à son beau-fils, Germain, veuf de 28 ans, de se remarier avec une veuve d'un village voisin. Lors du trajet pour aller la rencontrer, Germain se perd dans une forêt et trouve un endroit où se poser pour la nuit, " la Mare au diable ", avec son fils, le petit Pierre, et Marie, une jeune fille de 16 ans douce et belle qui part travailler comme bergère. Il tombe amoureux de la jeune bergère, qui le repousse à cause de son âge. Au matin levé, il confie son fils à la bergère et part rencontrer la veuve au village de la Fourche, mais n'apprécie pas qu'elle ait déjà trois autres prétendants dont elle entretient vainement les espoirs. Retournant chercher son fils, il apprend que la bergère est partie précipitamment. Il la retrouve et la protège du fermier dont elle avait dû fuir les avances. De retour sains et saufs au village, ils n'osent se parler pendant plusieurs mois jusqu'à ce que Germain, pressé par sa belle-mère, confronte Marie qui lui avoue son amour. Le roman commence par un commentaire d’une allégorie de Holbein, une gravure représentant la mort et un laboureur.
Il se déroule dans le cadre champêtre du Berry, parmi des personnages de simples paysans. Par ce roman social, George Sand cherche à donner une dignité littéraire à des personnages considérés comme frustes. Ils manifestent une grande élévation morale et possèdent une psychologie complexe.
Le roman contient une description fidèle à l’esthétique du romantisme : lien avec la nature, fantastique subtil, importance de la musique…
C'est l'un des romans les plus célèbres de George Sand. Germain ne peut se consoler de la mort de sa femme qui l'a laissé seul avec trois enfants. Son beau-père l'engage à ne plus pleurer et à se remarier. Germain accepte, pour le bien de ses enfants. Une veuve d'une région voisine cherche à se remarier. Germain part lui rendre visite accompagné par Marie, une jeune fille du pays dont lui a confié la garde. Elle doit se placer dans une ferme proche