1) le traitement pictural le corps de la Madeleine occupe toute l'espace. les habits du personnage : la simplicité et la beauté des tissus ; le peintre fait preuve de virtuosité pictural par le jeu de lumière qui accentue les plis de la chemise.
Les nuances se confondent avec la couleur laiteuse.
La jupe qui recouvre les pieds de la madeleine est une étoffe de couleur rouge qui met en valeur le renflement du ventre.
La tête tournée vers le miroir met en valeur la magnifique chevelure de la madeleine qui retombe avec grâce.
La sobriété et la simplicité proposé par De La Tour correspond à une éthique religieuse : l'humilité et le recueillement ; ici par la position des mains sur le crane. C'est un instant de piété et de méditation.
Le peintre crée une grande alternance d'ombre et de lumière, le 1er plan est baigné par l'ombre du corps, le sujet et inondé par la lumière des pieds jusqu'au buste.
Le fond met en relief le miroir et semble nous plonger dans les ténèbres ainsi que tous qui si reflète.
2)................
- nous remarquons des bijoux au sol aux pieds de la Madeleine, elle semble s'en être dépouillée. Les objets précieux n'ont plus de valeur pour elle. Elle s'est convertit a une richesse intérieur et spirituel. en arrière plan sur la table : un miroir orné et un somptueux collier de perles, la tête de mort montre la perte de la valeur de ces objets. Elle signifie la vanité des plaisirs et des richesses terrestres.
Le personnage nous échappe mais ne disparaît pas complètement, l'effacement n'est pas physique mais intérieur, elle est plongée dans la richesse de son spirituel. Le personnage est mystérieux.
Elle est absorbée par l'élévation de la flamme, la seule image est celle de la bougie et de sa flamme.
Son visage est sans coquetterie et narcissisme.
La Madeleine appartient à la religion donc elle ne découvre plus ses charmes. conclusion :
La lecture du tableau relève d'une grande piété faite de sobriété et d'humilité à travers