La lutte syndicale de 1850 à 1939
Le syndicalisme est un mouvement visant à unifier les travailleurs pour les aider à atteindre des objectifs communs d’évolution de leurs conditions. Le syndicalisme résulte des deux révolutions industrielles aux Etats-Unis et en Europe. En effet, celles-ci ayant provoqué une croissance démographique exponentielle ainsi qu’une importante urbanisation, une nouvelle classe sociale a vu le jour : la classe ouvrière, ou prolétariat. Celle-ci a beaucoup lutté de 1850 à 1939, commencement de la 2nde guerre mondiale, pour voir sa situation s’améliorer, notamment grâce à l’aide des syndicats. La lutte syndicale a permis de nombreuses améliorations de la condition ouvrière, mais s’est aussi souvent soldée par des échecs. Les syndicats rencontreront en effet de nombreux obstacles, et leurs revendications ainsi que les moyens utilisés pour les faire accepter ne cesseront d’évoluer, à mesure que la condition sociale du prolétariat évoluera.
A l’aube de la révolution industrielle, et donc à l’apparition du prolétariat, apparaissent aussi les revendications et objectifs de ce dernier. Dés le départ, ces objectifs ont été : la hausse des salaires, et l’amélioration des conditions de travail.
En effet, les ouvriers étaient sous-payés, et de fait, leur salaire leur permettait difficilement de faire vivre leur foyer, 85% de leur budget étant réservé à leur loyer et à la nourriture. Ces faibles salaires ne permettent pas d’économiser et le moindre contretemps (maladie, accident de travail…) plonge le foyer dans la misère.
Aussi, les conditions de travail sont difficiles pour ces ouvriers : les journée de travail sont longues (plus de douze heures par jour) et les congés n’existent pas. De plus, certains travaux sont dangereux et peuvent avoir des conséquences catastrophiques, voire mortelles pour les ouvriers. D’autres métiers, quant à eux, déshumanisent totalement les hommes. En effet, le développement de l’Organisation