LA LOI
Introduction :
Il existe en France différents contrat de travail comme le CDI (contrat à durée indéterminé) le CDD (contrat à durée déterminée) ou même le CTT (contrat de travail temporaire/intérims), comportant chacun des périodes d’essai. Selon le type de contrat, la durée des périodes d’essai varie. Elle permet à l’employeur d’évaluer les compétences de son salarié dans son travail. Cependant, quelles sont les garantis apporter au salarié par la période d’essai en France, selon le type de contrat ?
I. Le cadre légal de la période d’essai : définition, durée, intérêt :
La période d'essai est une période qui peut être prévue au début d'un contrat de travail, pour permettre à l'employeur d'éprouver les aptitudes professionnelles du salarié ou au nouvel employé de s'assurer que la fonction le satisfait. Durant cette période, cette clause permet aux deux parties de rompre plus rapidement et sans indemnité le contrat de travail. La durée de cette période varie en fonction du type de contrat et de la catégorie professionnelle du salarié. Par exemple : - Pour un CDD : s’il est inférieur ou égal à 6 mois, la période d’essai est fixée au maximum à 1 jour ouvré par semaine, dans une limite de 2 semaines. S'il est de plus de 6 mois : la période d'essai est fixée à 1 mois maximum. - Pour un CDI : La période d’essai est de 2 mois pour les ouvriers et employés ; 3 mois pour les agents de maîtrise et techniciens ; 4 mois pour les cadres - Pour un contrat d’intérim : la période d'essai est fixée de 2 à 5 jours maximum selon la durée du contrat.
La période d’essai doit être écrite sur le contrat de travail, peut être renouvelée, n’est pas obligatoire, et peut être rompu sans indemnité ni motif depuis la loi du 25Juin 2008 qui a fait entrer en vigueur le fait que l'objet et les règles de