La littérature est – elle, selon vous, une source de connaissances ou une pourvoyeuse d’illusions ?

Dans les transports en commun, les salles d’attente, aux terrasses des cafés, nous croisons souvent des gens plongés dans la lecture d’un roman. En été, nombreux sont les médias qui proposent des listes d’ouvrages « à emmener à la plage ». De la sorte, le livre semble être un moyen de combler un temps vide, de s’évader ou de se détendre. La littérature s’adapte aux différentes époques. Elle peut permettre aussi à son auteur de défendre certaines causes. Venant du latin « litteratura = écriture », la littérature est un mode de diffusion de nombreuses idées et courants. Elle regroupe toute œuvre écrite soit du point de vue de sa finalité esthétique, soit du point de vue culturel. Mais la question à se poser est : « La fonction de la littérature est-elle essentiellement de distraire, d’emmener le lecteur vers l’illusion et le plaisir ou éduquer ? Nous aborderons tout d’abord l’aspect « littérature plaisir », par la suite nous nous interrogerons sur l’aspect plus rationnel tourné vers une source de connaissance universelle.

Dans un premier temps, la littérature permet de distraire. En effet, la littérature peut être une source de plaisir pour le lecteur, tant par la beauté du texte que par son pouvoir d’évasion. Les romans permettent en effet de quitter le monde réel et de rêver d’autres horizons… Par exemple, le Supplément au voyage de Bougainville (officier de marine, navigateur et explorateur français des XVII - XIX siècles) évoque la façon dont les indigènes vivent, dans une société où tout semble facile. Diderot parle de façon positive des civilisations colonisées même si c’est un milieu très différent de celui dans lequel il vit. Dans de nombreux romans, l’évocation d’un cadre exotique, d’autres mœurs suffit à nous faire voyager. Le lecteur découvre de nouveaux univers, de nouvelles façons de vivre et de penser.
A la lecture d’un roman de