La liberté du mariage
Le mariage est, depuis des années, l’union qui lie un couple de façon contractuelle et institutionnelle à la fois. Il a été mis en place aussi bien de façon civile que religieuse et peut être célébré des deux façons. Longtemps, le mariage a été une institution indissoluble, la base de la famille. Souvent, l’homme était considéré le chef et avait un pouvoir bien plus important que celui de la femme. Mais dans la loi française, ces inégalités ont beaucoup évolué. Les droits et devoirs entre les conjoints sont maintenant les mêmes et les limites de leurs libertés beaucoup plus atténuées. Néanmoins, il persiste toujours un axe du mariage qui lui est limité : le choix de son conjoint. Ce débat, plus politique que juridique, règne depuis un moment en France. Le mariage homosexuel a pourtant été adopté dans maintes nations de l’Union Européenne comme le Portugal et l’Espagne, mais il reste encore et toujours presque tabou dans les opinions des français, bien que des études prouvent que la majorité de la population ne s’y oppose pas. Nous remarquons donc que le mariage, bien qu’il offre des libertés au couple qu’aucune autre union ne puisse prétendre apporter (rapatriement de son conjoint dans son pays), possède toujours certaines limites qui sont sujet d’actualité. Nous pouvons donc nous demander si les libertés et possibilités qu’offre le mariage sont capables de contrebalancer les limites qu’il établit. Nous verrons dans une première partie les libertés qu’il offre, puis celles qu’il pose.
I) La liberté dans un contrat d’union
A) Les libertés de se marier
Pour contracter mariage, le couple doit être formé d’un homme et d’une femme, tous deux en âge de se marier. Au sein du mariage, l’homme a souvent eu la main forte sur la femme. Il était chef de la famille de droit. La loi 85-1372 datant du 23 décembre 1985, relative à l’égalité des époux dans les régimes matrimoniaux a permis à la femme d’accéder à un réel progrès visant à son