I. La liaison Il y a une liaison quand la consonne finale d’un mot, présente dans la graphie mais pas dans la prononciation du mot en position isolée, se prononce devant une voyelle ou un « h » muet appartenant au mot suivant.
REMARQUES :
Des enfants ; un ami • La consonne de liaison se détache du mot auquel elle appartient et forme une syllabe avec la voyelle qui commence le mot suivant. En Ancien Français, les lettres finales étaient généralement prononcées et en Moyen Français, peu à peu, les lettres finales se sont amuïes devant des mots commençant par une consonne. Mais il n’y a pas eu d’amuïssement devant les mots devant les voyelles car elles étaient en position initiale dans la syllabe.
• La liaison diffère de l’enchainement parce que, dans ce cas, la lettre prononcée se prononce toujours quel que soit le début du mot suivant. Ex : une amie.

Quand doit-on faire une liaison ?
1) il y a liaison dans un groupe mot inaccentué mot accentué
Il n’y a pas de liaison entre deux groupes mot accentué
2) il y a trois types de liaisons : a) obligatoires, b) facultatives et c) interdites
a) Liaisons obligatoires
• Entre un déterminant et un nom : nos enfants
• « « « « « adjectif : ces heureux enfants
• « « adjectif « « nom : un petit enfant
• « « pronom personnel et un nom : ils ont/vous en parlez/parlez-en/ils en ont.
• À la suite de « il est » et de « c’est »
• Quelques prépositions + … : dans, chez, dès, en, sous, sans
• Adverbes monosyllabes : bien, très
• « Quand » et « dont »
• « un pied-à-terre » ; « pas à pas » ; « mot à mot » ; « de temps en temps » ; « de fond en comble » adjectif + nom mais à l’inverse (quand nom + adjectif), la liaison n’a lieu qu’en fonction du nombre.
b) liaisons facultatives
• Selon les circonstances
c) liaisons interdites
• Quand on risque une horreur dans la prononciation
• Devant certains numéros : un,