La lecture de récits fictifs est-elle toujours bénèfique ?
Effectivement la lecture est l'un des meilleurs moyens pour se détendre et entrer dans un nouveau monde. Les sagas fantastiques, merveilleuses ou de science-fiction sont là pour nous le rappeler : l'histoire d'Harry Potter par JK Rowling, complètement fantaisiste, n'est-elle pas lue en millions d'exemplaires à travers le monde ?
Mais les récits fictifs peuvent aussi faire connaitre un évènement ou une époque. Étant enrichi d'une histoire fictive il est plus probable qu'un large lectorat soit intéressé et découvre ainsi des faits historiques. Prenons l'exemple de Monestarium : l'intrigue policière secoue le lecteur en même temps qu'il se renseigne sur le XIII siècle, la vie monastique ou le système de seigneurie. Nous pourrions aussi citer la pièce de théâtre absurde de Ionesco : Rhinoceros, qui, malgré une présence comique, dresse une critique de la montée du nazisme au XXème siècle et de la résistance. Ici peu de date sou d'événements précis mais des sentiments et de la réflexion avec un objectif : ne pas oublier, garder en mémoire l'ignominie.
Enfin lire ainsi des romans et nouvelles ouvrent sur une forme d'exaltation et une notion de partage comme l'explique Julien GRACQ, à la lecture du Forgeron de ZOLA on peut donc souhaiter opérer sur soi-même une renaissance, être ou trouver un personnage comme le forgeron ne peut apporter qu'un aide précieuse.
La lecture de récits fictifs n'est pas forcément bénéfique pour le lecteur.
La lecture de récits fictifs peut conduire à des troubles ou à conduire réalité et fiction tel Emma dans la première partie de Madame de Bovary de FLAUBERT qui, poussé par l'interdiction, se plonge dans la lecture romanesque perdant ainsi le fil de la réalité.
Certains lecteurs peuvent aussi éprouver de la peur à la lecture de