La langage familier

820 mots 4 pages
Montrez que le recours à un registre de langue familier ; voire trivial, n'est jamais gratuit en littérature.
Le langage familier est présent en littérature bien qu'il soit apprécié ou sanctionné. Mais cet usage ne comporte-t-il pas des risques ?
Nous verrons tout d'abord, que chez les écrivains le langage familier est fondé, puis dans un second temps nous en montrerons les limites.

Chez les écrivains dignes de ce nom, le recours au registre familier est fondé.
Dans chaque livre l’écrivain écrit dans un but précis c’est-à-dire qu’il cherche à faire passer un message selon différents moyens. Pour cela l’écrivain peut décider de choisir le langage familier car ce langage à tendance à plus toucher voir choquer le lecteur pour le faire réagir. Comme par exemple dans « lettre à louise Colet, 24avril 1852 » de Gustave Flaubert, il utilise ce langage pour dénoncer le manque de naturel chez les écrivains romantiques et il prend pour exemple Alphonse de Lamartine.
On peut aussi constater que le langage familier est utilisé selon le genre littéraire. C’est le cas dans le réalisme et le naturalisme. L’auteur utilise ce procédé littéraire pour rejeter toutes les formes d’idéalisation de la réalité et pour représenter la société de son temps. Il ne cacher pas la vérité sur la société, bien au contraire et il se permet donc d’utiliser pour cela le langage familier. Ce fait est illustré par « Nana » d’Emile Zola. Il utilise le langage familier comme « pustules », « charogne » ce qui donne un effet de réalisme, on peut imaginer l’effet qu’il veut montrer. Mais c’est aussi le cas dans « Une charogne » de Baudelaire. Il utilise « une charogne infâme », « pourriture », « ordure », « vermine » pour décrire le corps, ce qui donne un effet de naturel et réel dans ce poème.
On relève enfin que le langage familier peut aussi servir à faire rire le lecteur, tel est le cas dans les pièces de théâtre. La plus part du temps l’auteur représente des personnages dans ces pièces qu’il

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