La justice
I – Le concept de justice
La soif de justice est quelque chose qui fait partie des fils conducteurs de la vie sociale les plus partagés dans l’humanité. On la retrouve dans n’importe quelle société. (PLATON – 428.347)
A) La justice comme finalité du droit
Aristote considère que la justice a une place omniprésente, il considère qu’il y a 2 types de justice : justice commutative (c’est celle qui va donner à chacun la même chose, elle est arithmétique, on va veiller à ce que chacun est la même chose) et justice distributive (elle s’intéresse à la valeur des personnes, des actions de ses personnes et qui va répartir les choses en fonction de la valeur de ses personnes ou de leurs actions, elle est proportionnelle, elle est en fonction du mérite).
Les juristes romains (juriste Ulpien) considère que la justice c’est attribuer à chacun son dû (en fonction de son mérite). Cette définition de la justice, est une définition pragmatique, les juristes sont des gens pragmatiques on ne cherche pas à avoir une définition générale, il faut quelque chose qu’on puisse utiliser.
La justice devrait être le moyen d’assurer l’égalité entre les hommes.
La justice implique l’égalité de tous sans tenir compte de la naissance... c’est une conception qui va être critiquée.
La justice idéale de 1789 est une justice commutative. Et en 1793 on la fait devenir aussi distributive.
Il y a plusieurs angles pour définir la justice.
B) Tentative de définition
Ulpien -> 1er à définir la justice, il dit que la justice est « la volonté constante et perpétuelle d’attribuer à chacun son dû ». Cette définition de la justice va être retenue
Plusieurs éléments caractérisent la justice :
Elle intervient toujours lorsqu’il y a l’existence d’un conflit d’intérêt
C’est une question fondamentalement sociale (il y a au moins 2 personnes pour que la justice existe)
Elle est liée à une volonté de rétablir d’équilibre (la rupture d’équilibre crée une instabilité, la