La Justice Sans Balance
Groupe 07
601-101 Littérature québécoise des origines à 1980
Travail portant sur La justice sans balance présenté à
Christine Bélanger
Collège de Maisonneuve
12 décembre 2014 La justice. Un principe pour lequel se sont battus des milliers de personnes tout au long de l’histoire de l’humanité. Nelson Mandela, Henry David Thoreau, Gandhi, et bien d’autres, ont dénoncé fermement l’injustice qui les entourait. C’est donc dans cette optique que Marc Favreau, dans son texte La justice sans balance tiré du livre Faut d’la fuite dans les idées, dénonce habilement les injustices qu’il observe dans la société dans laquelle il vit. En lisant le titre on s’aperçoit directement de la finesse linguistique de cet auteur. Les jeux de mots, doubles sens, métaphores sont les quelques procédés stylistiques utilisées en abondance dans ce texte pour montrer l’inefficacité du système de justice actuel ainsi que la corruption monétaire qui gangrène la société. Premièrement, on peut observer dès le tout début l’inaptitude du système de justice à opérer de manière efficace. Ce handicape est tellement grand qu’il l’empêche de fonctionner. Il dit : «Elle veut tout savoir, la justice… mais elle peut pas, la pôvre! elle a un bandeau sur les yeux, alors elle voit rien…» (p.19). Elle ne voit donc rien, tel un aveugle, ce qui signifie qu’elle n’a pas de vue claire sur ce qui se passe réellement. Mais ce n’est pas par accident si un bandeau couvre ses yeux. C’est bien fait intentionnellement par ceux qui représentent cette justice. D’ailleurs, il dit que «la justice s’en balance!» (p.19), c’est-à-dire qu’elle le fait exprès, puisque le fait de s’en balancer signifie d’ignorer quelque chose consciemment. C’est aussi un jeu de mots avec le titre «La justice sans balance» qui montre l’état catastrophique du système de justice puisque la balance représente depuis toujours la justice pour