«Les hommes sont définis par leurs tribunaux», en d’autres termes, il existe un lien entre l’homme et la justice, rendant ainsi la justice humaine. Cependant, comme l’homme est sujet à ses passions alors il est un être imparfait, ce qui nous amène à nous demander si l'humanité de cette justice pose problème. En effet, est ce que la justice partage les mêmes défauts que l’homme, la rendant inefficace dans la société? Pour y répondre, grâce à l’étude des trois oeuvres au programme, nous allons voir dans un premier temps en quoi l’humanité de cette justice pose problème, en suite en quoi cette caractéristique peut être considérée comme une marque de supériorité enfin comment cette justice humaine peut être considérée comme liée à une autre justice. La justice tout comme l’homme, est imparfaite car elle peut laisser paraître les défauts de l'espèce humaine. En effet, dans la majorité des cas, la justice est représentée par des hommes, qui peuvent car sujet à leurs passions avoir une vue faussée de la réalité. Ainsi, dans les Raisins de la colère de John Steinbeck, la famille Joad sont affligés par l’injustice sociale propre à la société américaine, où les riches sont favorisés. La justice américaine du début du XXeme siècle est donc basée sur l’argent, ce qui est le reflet de la cupidité humaine très présente à cette époque. En conclusion, les defauts de l’homme sont présents dans la justice humaine la rendant ainsi faillible, de plus selon l’époque et le lieu, la justice change. Il semble que la justice humaine n’est pas universelle. En effet, comme chaque société est caractéristique au lieu et à l’époque, il en est de même de ces institutions telle que la justice. Ainsi, Pascal dans ses Pensées souligne la relativité spatio-temporelle de la justice, en exclamant «Plaisante justice qu’une rivière borne». Selon lui, la justice universelle et pérenne n’est pas accessible à la connaissance humaine et ce sont «les fantaisies et les caprices» de l’homme qui font varier