la jeunesse du 21 siecle
L’école coloniale
Cette forme d’éducation et d’enseignement moderne se juxtapose à notre éducation traditionnelle. La conquête coloniale s’est achevée, pour l’essentiel, au début du 20e siècle. Les puissances coloniales songèrent à administrer et à exploiter les territoires conquis. Pour les différentes tâches d’administration et d’exploitation, le colonisateur a besoin d’auxiliaires. Et ces agents subalternes doivent être formés à l’école coloniale française.
Aussi, dans la plupart des pays de l’Afrique Noire, la création des premières écoles correspond avec le début de la période d’administration des colonies. C’est en 1886 que le colon français, Galliéni, ouvrait la première école soudanaise à Kayes. Cette école portait le nom très caractéristique d’Ecole des Otages.
En 1910, cet établissement prendra le nom d’Ecole de Fils de Chefs et d’Interprètes. En 1916, on assiste à l’ouverture d’une école professionnelle à Bamako : un école qui s’installa dans les locaux de l’actuel Lycée Askia, sous le nom d’Ecole Primaire Supérieure. En 1931, cette école portait le nom de Terrasson de Fougères. Pendant longtemps, elle sera considérée comme le sommet de l’enseignement au Soudan Français.
L’école malienne de la réforme de 1992
Le système éducatif hérité de la colonisation était inadapté à nos besoins et ne répondait pas aux aspirations des populations. Dans tous les domaines, la colonisation était à la fois politique, économique et culturelle. La nouvelle école sera chargée d’opérer la reconversion combien difficile des mentalités.
Les objectifs de la réforme étaient formulés à travers cinq principes ; D’abord, il s’agissait de faire un enseignement à la fois de masse et de qualité, un enseignement qui puisse fournir, avec une économie maximum de temps, les cadres