La jeune fille et la mort
Premièrement, Paulina est une victime de la guerre. Elle est constamment hantée par son passé. Elle veut s’en libérer, mais n’en sera incapable jusqu’au jour où elle rencontrera par hasard, Roberto, qui était un de ses agresseurs. Elle réclame justice auprès de celui-ci, car tout geste anodin lui rappelle l’enfer qu’elle a vécu auparavant : «Je veux que tu me fasses l’amour sans fantômes entre nous et je te veux à la commission défendant la vérité et je te veux dans l’air que je respire et je te veux dans mon Schubert que je veux pouvoir recommencer à écouter et…» (p.44, La jeune fille et la mort) Dans cette citation, Paulina utilise les mots : «Je te veux» à plusieurs reprises. Par l’anaphore, l’auteur crée une répétition qui exprime l’excès de pouvoir refaire toutes ses choses avec Géraldo, sans qu’elle ait de fantômes, ni de mauvais souvenirs en elle. De plus, cette citation nous indique que dans différentes situations ou choses dans la vie quotidienne de la victime, lui rappelle son viol. Cela fait maintenant 15 ans que Paulina se morfond sur ce qu’il lui est arrivée. On pourrait dire, qu’elle n’a pas pu profiter des années qui ont suivi l’agression. Cela la suit partout : «Vous savez, ce qui manque pour que cette journée soit absolument parfaite docteur? De vous tuer pour que je puisse écouter Schubert sans penser que vous aller l’écouter aussi en souillant ma