Ce texte extrait de l'œuvre Réfutation d'Helvétius de Diderot commence par qualifier le gouvernement d'un prince dit juste et éclairé de « mauvais ». Par conséquent ce texte essayera d'établir quelles vertus sont nécessaires pour qu’un gouvernement soit bon? Le gouvernement d'un prince étant arbitraire, le fait qu'il soit juste et éclairé n'est d'aucune utilité. Ces deux éléments ne font qu'aggraver le danger de ce type de gouvernement. En plus d'être dirigé par des désirs et non par la raison, ce gouvernement trompe le peuple, il le séduit. Cette séduction entraine un surplus de confiance dans le successeur de ce prince quel qu'il soit. Si le fait d'être juste et éclairé ne suffit pas, et rend le peule apathique politiquement, quel type de gouvernement est meilleur et pourquoi ? Que peut entrainer ce surplus de confiance? Dans un gouvernement arbitraire mais non juste ni éclairé, serait il moins mauvais?
Ce texte se divise en trois étapes. Tout d'abord il argumente avec un raisonnement logique l'affirmation initiale faite sur les gouvernements arbitraires d'un prince juste et éclairé. Il explique que ce gouvernement régit par la séduction et par l'interdiction de droit sacré pour le peuple entraine que celui ci devient un « troupeau ». Puis, après avoir critiqué les principes de ce gouvernement, il s'attaque au despote, en expliquant ses forces et quel danger entrainerait la succession de deux ou trois despotes justes et éclairés. Enfin il met en garde le peuple du surplus de confiance qu'il peut avoir dans certains despotes, que ce gouvernement ne leur apporte rien de bon, qu'ils seront petit à petit privés de liberté sans s'en rendre compte. Le peuple vivra alors dans l'insouciance et l'Etat ne sera plus le leur.

Cette première étape de la réflexion critique le fonctionnement d’un gouvernement arbitraire, le prince dirige selon sa volonté sans prendre en compte celle du peuple, il interdit au peuple de faire valoir ses droits. Ce despote étant juste et