La guerre
Une guerre peut donc, dans une telle perspective utilitariste être engendré pour de « bonnes raisons », toutefois le caractère « bon » n?est que relatif par rapport au mal évité, et ne peut être pris au sens fort du terme. Il s?agit d?une morale du choix, qui se constitue « par défaut ». - Il apparaît que la guerre n?est pas une fin en soi, et vise autre chose qu?elle-même. Donc si la guerre est mauvaise, sa fin peut être bonne. Pour Aristote, toute action humaine ne peut être dirigée qu?en vue d?une même fin : le bien. Dans cette acception, on comprend que la guerre, pourtant mauvaise, est nécessairement déclenchée par les hommes en vue d?une fin bonne. Par conséquent, les raisons qui portent les hommes à faire la guerre sont toujours des bonnes raisons. Ex : il est évident que les hommes ne font pas la guerre pour mourir, mais au contraire, dans l?espoir d?une vie meilleure, d?un territoire, de richesses, etc. 3ème partie : Mais la morale se doit de condamner absolument la guerre. (La guerre n?est pas justifiable moralement).
Y A-T-IL DE BONNES RAISONS DE FAIRE LA GUERRE ?
Les raisons pour lesquelles on fait la guerre peuvent être parfaitement justes : en défendant la liberté ou la justice, en protégeant son pays contre un envahisseur, on est dans son droit.
Mais la guerre elle-même, parce qu'elle vise à détruire des êtres humains, ne peut être juste.
Depuis des siècles, elle a fait des dizaines de millions de victimes, détruit des sociétés, ruiné des pays.
Les meilleures raisons du monde ne peuvent justifier ces