La guerre
La guerre c'est la réalisation de la haine.
C'est le pouvoir usurpé.
C'est le pillage.
C'est le viol.
La Guerre c'est la victoire de la mort
La guerre est généralement minutieusement et politiquement préparée. Une des croisades elle même, fut instaurée pour juguler la révolte des vassaux de Louis IX. Beaucoup d'hommes ne sont pas des saints qui s'engagent pour vivre une autre vie sexuelle. (Yougoslavie)
La guerre blesse et tue dans les 2 camps, les militaires et les civils, les adultes et les enfants.
La guerre peut ruiner la santé pour longtemps.
Ses victimes peuvent absorber des produits chimiques, sous forme de médicaments, de gaz asphyxiants ou autres armes chimiques. Ces produits peuvent avoir des effets pervers que l'on ignore au moment d'en faire usage ou que l'on néglige comme étant non prioritaires. Certains militaires de la guerre de 1914/18, gazés jeunes, n'ont jamais connu le monde du travail. On ne connaîtra que beaucoup plus tard les influences de ces produits sur la descendance, comme, par exemple, les effets de la bombe atomique, mais également ceux de la sous-alimentation.
Les gazés ou les gueules cassées (grands blessés de la face) de la guerre 14/18 ont, en plus de leurs souffrances, été à la charge de la société, pensionnés à vie, parfois pendant 60 ou 70 ans.
Ils sont souvent devenus les marginaux, les laissés pour compte des Ponts de Paris si bien chantés (hors sujet). Les énormes quantités d'alcool distribuées pour droguer les soldats les conduisent encore aujourd'hui (Angola, Sierra Leone) à un alcoolisme civil.
La guerre entraîne certains soldats moins forts ou plus vulnérables à refuser ensuite de se réinsérer dans le monde du travail. (Indochine, Viêt-Nam). Ils jugent qu'ils ont assez servi leur pays. Et puis ils ont vécu trop différemment pour accepter la charrue ou l'établi (1940/45).
La guerre laisse derrière elle, en plus des ruines, dont on reparlera, des plaies ouvertes comme ces champs non déminés que l'on ne