II) Les grandes crises de la guerre froide A) L'Allemagne un enjeu entre l'est et l'ouest 1) Le blocus de Berlin Ouest (1948-1949) Au sortir de la seconde guerre mondiale, Berlin conserve son statut de capitale de l’Allemagne, pays toujours considéré comme unifié bien que divisé en quatre zones d’occupation. La ville de Berlin, enclavée au cœur de la zone d’occupation soviétique, est divisée en quatre secteurs distincts. Lors de la Conférence de Londres en 1948, les américains, les anglais et les français, (sans consulter les soviétiques) décident d'adopter le Deutsche Mark pour accélérer la reconstruction du pays : ce qui constitue un signe de collaboration, unification des 3 zones. En réponse, Staline isole les 3 zones berlinoises contrôlées par les alliés afin de s’en emparer. Les Américains ripostent en ravitaillant la ville pendant 11 mois par les airs : mise en place d’un « pont aérien ». Staline finit par lever le blocus onze mois plus tard face à l’échec de son blocus Conséquences : Création de la République Fédérale d’Allemagne à l’Ouest en mai 1949 sous forme d’une démocratie libérale (capitale Bonn ) Création de la République Démocratique d'Allemagne à l'Est en octobre 1949 (démocratie populaire et Berlin capitale ) 2) Le Mur de Berlin (12-13 aout 1961) et sa contestation Dans la nuit du 12 au 13 août 1961 est érigé à Berlin un des symboles de la Guerre Froide : le Mur de Berlin. Les soviétiques construisent un mur pour éviter la fuite des Allemands de l’est (fuyant la dictature communiste) vers l’ouest. Le 26 juin 1963, le président américain John Fitzgerald Kennedy prononce un discours à Berlin-Ouest dans lequel il déclare "Ich bin ein Berliner" : "je suis un Berlinois". Le président américain entend par cette phrase choc faire savoir aux habitants de l'Ouest de Berlin que l'ensemble de l'Occident, appelé à l'époque le "Monde libre" se sent solidaire de leur sort. 3) La chute du mur de Berlin. Le mur de Berlin « tombe » le 9 Novembre 1989. La Chute