la guerre est elle un pur chaos ?
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« Inter arma enim silent leges », quand les armes parles les lois se taisent retranscrit bien la notion de chaos ai sein de la guerre.Le sujet qui nous est proposé est le suivant : « La guerre n’est elle qu’un chaos ? » Le sujet, tel qu’il est construit, pose le présupposé que la guerre est un chaos et propose de s’interroger sur le fait qu’il existe d’autres qualificatifs de la guerre. De plus le mot chaos présent ici signifie un état de désorganisation, de trouble.La thèse correspondant a ce sujet est le fait que la guerre est un état de confusion.On peut donc se demander si la guerre est désordonnée, éparpillée, soumise à un état de confusion ou si elle est clairement organisé autour d’une ligne de conduite.Pour cela nous appuierons notre étude sur les trois œuvres au programme soit ; Le feu de Barbusse, De la guerre de Clausewitz et enfin Les perses d’Eschyle. Et nous organiserons notre raisonnement autour de deux grands axes, dans un premier temps nous aborderons la thèse du sujet, puis dans un second temps sont opposé, l’antithèse.
Analysons dans un premier temps l’aspect chaotique de la guerre. En effet, d’un point de vue extérieur, la guerre semble confuse, ‘brouillon ‘, ne serrai-ce que part le bruit, Il traduit tout a fait cette idée de chaos car le bruit sur le champ de bataille n’est pas harmonieux, il est aléatoire, saccadé et ne dépend pas d’une partition. De plus il crée même la peur chez les combattants. Celui-ci est omniprésent dans la guerre, on le retrouve dans Les perses à travers « le fracas de ces coups essuyés en mer ». Cela montre la présence du bruit au niveau de la partie centrale du livre qui est l’affrontement dans la baie de Salamine entre les perses et les grecs. Sur l’œuvre de Barbusse, le bruit se trouve sur le champ de bataille et particulièrement dans ce chapitre qui a donné son nom au livre ; Le feu. Ce chapitre est parcouru par le champ lexical du bruit, « éclate le fracas net, strident, assourdissant du 75.», « un bruit