La grève des lycéen
À partir des années 1960-1970, avec l’aide internationale, les pays du tiers-monde prennent des mesures pour favoriser la scolarisation des enfants et l’alphabétisation des adultes : l’école primaire est rendue obligatoire et gratuite pour que tous les enfants puissent y accéder ; des cours sont organisés pour les adultes analphabètes.
Les premières réflexions sur ce que doit être l’école naissent en Grèce pendant l’Antiquité. De nombreuses écoles de philosophie sont ouvertes. Leur objectif n’est plus seulement d’inculquer des savoirs préétablis, mais aussi et surtout d’amener les élèves à réfléchir et de faire progresser les connaissances. Les premiers véritables programmes d’enseignement sont ainsi mis en place en Grèce, puis à Rome. C’est aussi de cette époque que date le découpage de l’enseignement en trois degrés : primaire, secondaire, universitaire.
Pour le philosophe grec Socrate, par exemple, tous les vices proviennent de l’ignorance. Il est donc important de former tous les hommes. « Connais-toi, toi-même », aime-t-il à répéter. Pour lui, la connaissance ne se trouve pas dans les livres, elle se construit par le raisonnement et par le contact avec l’enseignement direct d’un maître. Cette méthode est une révolution parce qu’elle fait confiance à l’intelligence plus qu’à la mémoire.
Pour Socrate et ses successeurs (tels que Platon et Aristote), il est également nécessaire de former des citoyens capables d’exercer la démocratie.
Les principes généreux de la pensée grecque ne doivent cependant pas faire oublier son grand L'école ivoirienne est