La grèce archaique
VIe Atelier Informatique et Histoire
Histoire, informatique, pédagogie
15-18 mai 2008 – Porquerolles
Le programme ATHIS, financé par l’Agence Nationale pour la Recherche, a pour ambition de faire le bilan prospectif des apports des méthodes dont l’informatique a ouvert l’accès aux historiens et, d’une façon générale, d’évaluer l’ampleur des transformations que le recours à l’informatique introduit dans le métier d’historien. Il prend appui sur deux réseaux de médiévistes, Reti Medievali, à l’Université de Florence (Andrea Zorzi) et le portail Ménestrel (représenté par Christine Ducourtieux) en France. Les laboratoires français qui en sont les opérateurs sont le CRAHM de Caen (représenté par Pierre Bauduin), le Centre d’Histoire du XXe siècle de Paris I (représenté par Philippe Rygiel), l’École Nationale des Chartes (représentée par Marc Smith), l’I.R.H.T. (représenté par Paul Bertrand) et le LAMOP de Paris I (représenté par Jean-Philippe Genet) qui coordonne l’ensemble du projet. L’École Française de Rome (représentée par Marilyn Nicoud) participe à l’ensemble du projet et le soutient scientifiquement et financièrement.
Histoire, informatique, pédagogie : le sixième atelier est consacré à l’impact de l’informatique sur la formation des historiens. La formulation est d’ailleurs plus ambiguë qu’il n’y paraît : dans la mesure où – et les précédents ateliers le prouvent – l’historien complet doit être un praticien de l’informatique, elle inclut le problème de la formation des historiens à l’informatique. Sur ce premier versant, il importe de se demander s’il est nécessaire – et alors pourquoi ? – de donner aux historiens une formation spécifique : les historiens ne posent pas, a priori, d’autre problème spécifique qu’une aversion qui va parfois jusqu’au refus pathologique de toute matière « scientifique », c’est-à-dire ressentie à tort ou à raison comme faisant appel à une culture mathématique, aversion qui est commune à beaucoup d’étudiants littéraires et