La glorieuse révolution
Il va donc utiliser sa popularité et son charisme afin de mettre en marche son armée pour fondre sur Londres. Pour cela, il va réunir ses hommes dans la plaine de Coldstream ; ce qui donnera le régiment soi-disant très connu : les Coldstreamers guards La résistance sera négligeable car l'armée parlementaire attend son solde et est prompte à la désertion, ce qui lui permettra de pénétrer dans Londres sans verser le sang. Le plus cocasse c'est qu'officiellement, il est toujours sous les ordres du parlement. Mais personne n'est dupe, et il va leur enjoindre de dissoudre le parlement sachant parfaitement qu'une majorité royaliste était tenue au silence et va donc prendre le dessus.
Je vais donc te proposer une réflexion personnelle - qui, une fois de plus n'est issue d'autre part que de ma tête, c'est dire si c'est fiable - à la fois drôle et triste. Dans les moments décisifs de la vie politique des états, ce que j'appellerai « le mirage législatif » s'éclipse derrière le réalisme militaire. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je m'explique : il est inutile fastidieux et peut-être impossible, de rappeler tous règnes décisifs ont été imposés aux institutions officielles - et légales - par l'armée ; pêle-mêle : Alexandre III le Grand, Claudius, Jules César,