La france n'est plus une terre d'asile
La France a été pendant des siècles un pays d’accueil pour des gens en quête d’une meilleure vie ; cinq pour cent de la population est d’origine étrangère et il y a environ 5 millions d’étrangers en métropole, principalement des anciennes colonies francophones. Aujourd’hui les attitudes envers ces gens ont changé en raison de la hausse de criminalité, de chômage et d’une crise d’identité nationale.
Les immigrés se sont mal intégrés au cours des années et comme nous voyons dans le film « La Haine » de Kassovitz, une ségrégation créée par la ghettoïsation de certaines zones n’a pas créé la société multiculturelle souhaitée. Boucs-émissaires en ce qui concerne l’augmentation du crime, les crimes commis par les immigrants sont surtout ceux de subsistance vues les difficultés d’obtenir de l’aide et surtout de se faire régulariser. Les contrôles faciès policiers ont fait monter la tension dans les banlieues et ont contribué aux émeutes de 2005. L’ancien président Sarkozy a peut-être trop facilement fait l’amalgame entre l’immigration et le crime d’où les déportations controversées des « Roms » et la rétention des sans-papiers dans les centres de détention honteux. L’obtention d’emploi fournit une meilleure chance d’intégration mais dans les dernières décennies la crise économique que subit l’Europe n’aide guère l’immigré.
Cette année le taux de chômage avait atteint huit pour cent de la population active et il va de soi que le français voie l’immigré comme concurrent. En réalité les immigrés travaillent dans les secteurs que les français boudent tels que le bâtiment, la restauration et les services publics. Un migrant qui ne travaille pas et qui bénéficie des allocations est mal perçu mais n’oublions pas que la majorité travaillent et contribuent en payant des impôts. A peu près vingt pour cent des immigrés se trouvent au chômage souvent victimes de discrimination ou du fait de manquer de diplômes.