La France et les délocalisations
1/ Quels risques fait peser l’internationalisation des FMN françaises sur l’économie de la France ?
L’internationalisation des FMN françaises fait peser un risque de destruction des emplois les moins qualifiés en France. Cette perte d’emplois n’est pas compensée par la création d’emplois à plus forte valeur ajoutée qui requièrent technologie et savoir-faire. Quant aux secteurs protégés (services de proximité, non soumis à la concurrence), ils ne suffisent pas non plus à compenser la perte des emplois les moins qualifiés.
2/ Que recherchent les entreprises qui délocalisent ?
Les entreprises qui délocalisent recherchent des avantages externes de coût de production et en particulier des coûts salariaux plus faibles. De plus, les pays moins développés et moins avancés offrent une main d’œuvre de plus en plus qualifiée et peu coûteuse car ceux-ci spécialisent leur production. Les entreprises gagnent alors en capacité et en rapidité de production mais aussi en réglementation jugée plus souples sur le plan social et fiscal.
3/ Quelles sont les limites aux gains espérés des délocalisations ?
Le fait de délocaliser son entreprise entraîne des coûts de transport des matières premières et des produits crées par l’entreprise elle-même. De plus, la délocalisation peut provoquer une perte de clients du fait de l’éloignement des centres de consommation.
4/ Quels arguments plaident en faveur du « Made In France » ?
En dehors de l’argument citoyen de préserver en France, les entreprises qui fabriquent en France sont plus réactives, plus innovantes et protègent mieux les brevets. Leur présence sur le territoire français permet également d’être au contact d’un des marchés les plus importants et les plus solvables du monde qu’est le marché européen.