La france et les dom tom face aux risques
Les catastrophes technologiques sont plus rares mais peuvent être très meurtrières, surtout si elles se produisent en milieu urbain. Si leur prévention repose largement sur la réduction des aléas*, la maîtrise de l’urbanisation péri-industrielle apparaît aussi comme un enjeu important. Suite à la catastrophe d’AZF à Toulouse en 2001, la loi « Bachelot » n° 2003-699 du 30 juillet
2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, a notamment instauré les plans de prévention des risques technologiques* (PPRT) pour maîtriser l’urbanisation au voisinage des sites les plus dangereux.
Le concept de risque majeur* fait référence à « la survenue soudaine et inopinée, parfois imprévisible, d’une agression d’origine naturelle ou technologique dont les conséquences pour la population sont dans tous les cas tragiques en raison du déséquilibre brutal entre besoins et moyens de secours disponibles ». Il se caractérise par des événements ponctuels d’une très grande gravité (nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l’environnement) et d’une faible probabilité de réalisation. C’est pourquoi les pollutions chroniques, même si elles peuvent s’avérer catastrophiques, en sont exclues.
Les risques naturels et technologiques sont généralement traités séparément car ils présentent des différences capitales : fréquence des événements, importance des dommages, prévention... Ils font néanmoins
– Selon la circulaire du 29 novembre 1 984, « sont considérés comme