La france des élites
La France des élites
Dans toutes sociétés, la population est divisée selon une polarisation distincte : la classe dominée et la classe dominante. Cette dernière subsume une partie de la société trop ou trop peu connu, les élites. Elles évoluent au sein d’une classe privilégiée, et cultivent une reproduction sociale avantageuse, dont la transmission d’un patrimoine économique important. Pour assurer leur pérennité, ces élites ont du s’adapter aux changements économiques et sociaux de ces dernières décennies. Par quels moyens les élites réussissent-elles à subsister, malgré les changements imposés par la société ? Dans un premier temps, nous verrons comment l’auteur nous donne plusieurs définissions des élites. Puis dans une seconde partie, nous étudierons les modes de reproduction de cette classe privilégiée. Pour finir, nous montrerons comment les élites se sont conservées, malgré les différents changements sociaux. L’auteur commence par définir les « élites » au niveau de la sociologie.
Selon Igor Martinache, la notion d’élite, très souvent employée, est loin d’être déterminée de façon précise. En effet, le premier sens qui lui est affecté est le sens général qui désigne les « meilleurs » dans une activité, quelle soit professionnelle ou non. Les élites sont donc traditionnellement un groupe minoritaire d’individu, qui possède des caractéristiques particulières les distinguant du reste de la population. Ainsi, les grands chefs cuisiniers, aussi bien les footballeurs les mieux rémunérés font parti de l’élite.
Néanmoins, le sens du mot« élite » a évolué et fait à présent référence à l’élite « dirigeante » : la partie de la société qui prend les décisions au sein du gouvernement, ceux qui ont un contrôle et une influence plus ou moins grande sur la politique d’un pays ; les hommes de pouvoir. Cette puissance sociale et économique varie concomitamment avec l’étendue des réseaux sociaux. Ceux-ci sont composés d’individus,