La france de la belle epoque : entre dynamisme et stagnation
On désigne par « Belle Epoque » la période de 15 années précédant la première guerre mondiale en France. C’est une époque prospère, de dynamisme économique et industriel, de transformations sociales et de stabilité politique. Cependant la France accumule un retard relatif. Quels sont les éléments de la prospérité de cette époque et quels sont les éléments amenant la France à stagner ? Nous verrons la prospérité économique relative du pays, l’importance des transformations sociales vécues et enfin nous étudierons l’état politique et culturel de la France pendant la belle époque.
C’est en 1895 que la France sort de la crise économique installée depuis 1873. Cette remontée de l’économie se voit accompagnée d’une hausse de la consommation, des salaires ainsi que d’une baisse du chômage. En 1905, le pays possède une croissance économique annuelle de 4,5%. La France est au 4e rang dans l’économie mondiale, notamment grâce au cinéma avec des entreprises comme Gaumont ou Pathé et également grâce à la soie industrielle. Cette économie dynamique est permise grâce aux exportations de la France, qui constituent 15% de son Produit Intérieur Brut (PIB), mais aussi grâce à la révolution industrielle qui a bouleversé le monde de l’industrie.
Les nouvelles technologies telles que la sidérurgie ou l’avancée de la chimie permettent aux usines françaises d’augmenter leur production de façon conséquente et ainsi d’augmenter leurs bénéfices et le salaire des ouvriers. Mais les nouvelles technologies ne sont pas la seule raison de ce bouleversement industriel, la conception du travail est entièrement changée, notamment avec le taylorisme qui consiste à réduire la tâche de l’ouvrier au maximum grâce à des chaînes de travail où chaque employé a une action précise à répéter tout au long de la journée. Cependant ce mode de fonctionnement rend la tâche des ouvriers extrêmement répétitive et fastidieuse, de plus