la forme du classicisme au cours de l'ère meiji
Le Japon de l’ère Meiji était en perpétuel état de crise, il recherchait un certain équilibre intérieur difficile à acquérir face à la complexité du monde extérieur et avait la nostalgie du temps passé, mais son désir de changement le pousse à se révolter contre son passé. Ce fut une lutte épique qu’il livra pendant des années de bouleversement social, politique et culturel. Il tira parti de cette « lutte » en rêvant et réalisant de grandes entreprises, des avancées dans les domaines de l’industrie, de l’économie, de l’agriculture et en matière d’échanges commerciaux.
Avant l'ère Meiji, le Japon était un pays fermé. Entrer ou revenir dans l'archipel, sans autorisation expresse, était puni de mort immédiate, ceci était valable autant pour les Japonais que pour tout étranger. Mis à part certains voyages très officiels vers la Corée et la Chine, les seuls contacts avec l’extérieur se faisaient à Nagasaki. Cet isolationnisme appelé « Sakoku » a coïncidé avec 250 ans de paix intérieure, de relative prospérité économique et a permis d’affiner et de perfectionner les arts. Mais le système féodal rigide de classe sclérosa lentement les Han et plus particulièrement l'administration Tokugawa.
L’empereur était le représentant spirituel, « descendant » de la déesse du soleil, Amaterasu. Le pouvoir réel était détenu par le shogun. La famille Tokugawa, depuis le shogun Iemitsu Tokugawa a fourni tous les shoguns du sakoku. L’empereur « régnait » depuis son palais de Kyoto (qui existe toujours aujourd'hui), tandis que le Shogun dirigeait le pays depuis Edo, aujourd’hui Tokyo (500 km séparent les deux villes).
En 1853 le commodore Perry, fut