La formation professionnelle continue en belgique
Résumé
Avant les années 80, les FPC étaient perçues sous le concept de seconde chance et de reconversion. Par la suite, le rôle des FPC s’est dirigé vers l’optique d’outil efficace dans la productivité, l’insertion et la réinsertion socioprofessionnelle, la maîtrise de nouvelles technique, la conservation des compétences et la réduction d’écart entre l’offre et la demande de compétence. Les avantages de la FPC sont variés. L’investissement en capital humain permet d’une part, la croissance de l’économie ainsi qu’un taux d’emploi plus important, d’autre part, la productivité du travailleur par une augmentation de son volume d’activité et d’une meilleure productivité. La formation initiale a un impact sur le chômage, le niveau des salaires ainsi que la participation au travail. On observe que plus les qualifications sont faibles et plus le taux de chômage est important. Cela est dû à l’inadéquation entre les qualifications demandées et offertes ainsi qu’à la déqualification en cascade. La formation continue s’adresse autant au travailleur qu’au demandeur d’emploi. Toutefois, le bénéfice est différent pour chacun. Pour le demandeur d’emploi, la formation augmente la probabilité de sortie de chômage. Tandis que pour le travailleur, c’est la productivité de celui-ci qui est améliorée. En général, les entreprises les plus formatrices pratiquent également des salaires plus élevés. Il en découle donc une stabilité de la part des travailleurs qui bénéficie des FPC. Il existe différents acteurs ayant chacun un rôle bien défini. Les partenaires sociaux fixent les objectifs de dépenses des entreprises en faveur de la FPC et mettent en œuvre les moyens pour y parvenir. Les régions et les communautés ont un rôle de gestion et de financement. L’Etat participe au développement des mesures d’aide. Les opérateurs de formation (Forem, , promotion sociale, opérateurs privés, entre autre) dispensent les formations. Du point de vue