La formation au québec
Le contexte économique dans lequel les entreprises d’aujourd’hui évoluent oblige les employeurs à avoir une main-d’œuvre hautement qualifiée. Que ce soit la compétitivité du marché des affaires, la précarité de l’emploi, la rapidité des changements technologiques, le vieillissement de la population, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, etc., la formation continue en entreprise est un incontournable. Dans ce contexte, il y a lieu de se poser la question; est-ce que des programmes incitatifs sont préférables à des mesures coercitives? En 1995, le gouvernement québécois est allé de l’avant avec une mesure coercitive avec la loi 90 obligeant les entreprises à investir 1 % de leur masse salariale en formation. Qu’est-ce qu’on peut retenir des effets de cette loi ? Même si la loi a eu des répercussions bénéfiques, à mon avis des mesures incitatives combinées à de meilleures campagnes d’informations destinées aux entreprises et aux employés demeurent d’excellentes solutions à une véritable implantation de culture organisationnelle de formation continue en entreprise.
Que ce soit pour faire face à une concurrence ou aux changements technologiques continuels, l’importance de la formation de la main-d’œuvre n’est plus à démontrer. Afin de faire face à la réalité économique d’aujourd’hui, les entreprises se doivent d’avoir une main-d’œuvre qualifiée. Avec le vieillissement de la population, la population active disponible diminue avec les années, ce qui entrainera une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les années à venir. De plus, les statistiques sur le décrochage scolaire sont plus qu’alarmantes pour la relève de la main-d’œuvre. Selon l’Institut de la Statistique du Québec, en 2006-2007, 31 % des garçons et 19 % des filles sortaient de l’école sans aucun diplôme. Pour les entreprises donc, la gestion de la carrière et l’investissement dans la formation de leur main-d’œuvre prend tout son sens. Afin de faire face aux problèmes de