La flexibilité est-elle une solution pour réduire le chômage?
La flexibilité du travail peut-elle permettre de lutter efficacement contre le chômage?
BIEN COMPRENDRE LES DOCUMENTS
Document 1 • Mots-clés - emploi - taux de chômage • Comment exploiter le document ? L'intérêt des comparaisons internationales est parfois modéré par la différence des critères retenus pour mesurer le chômage. Par exemple, aux États-Unis, les chômeurs découragés sont mal pris en compte. Comme le document mentionne l'emploi et le chômage en 1985 et 1995, le candidat est invité à mesurer les évolutions relatives. Évolution en pourcentage de l'emploi et du chômage, et coefficient multiplicateur pour le taux de chômage entre 1985 et 1995 Emplois
États-Unis Japon Union européenne dont - Allemagne - France - Royaume-Uni Ensemble des pays Capitalistes industrialisés
+ 16,73 + 11,19 + 7,73 + 37,69 + 4,26 + 5,37 + 12,68
Nombre de chômeurs - 30,847 + 31,25 + 24,83 + 39,13 + 50 - 23,33 + 4,92
Taux de chômage 0,77 1,19 1,05 1,15 1,13 0,77 0,96
États-Unis et Royaume-Uni, considérés comme pays à grande flexibilité du travail, ont connu une forte baisse de leur taux de chômage - à relativiser par la prise en compte des chômeurs découragés. Mais les premiers ont créé relativement plus d'emplois que le second. Les autres pays de l'Union européenne ont connu une forte hausse du nombre de chômeurs et du taux de chômage, même en Allemagne où de nombreux emplois ont été créés. Malgré cette forte création, le passage de la RFA à l'Allemagne s'est traduit par une forte hausse du chômage. Si la population active augmente plus vite que le nombre d'emplois créés, il est alors logique d'enregistrer une hausse du chômage, d'autant plus que la création d'emplois encourage certains inactifs à devenir actifs et à chercher un emploi. Par exemple, avec des créations d'emplois proches, la France et le Royaume-Uni ont connu des évolutions du chômage divergentes. À la question 1, l'exemple des États-Unis et du Royaume-Uni apporte une réponse : la