La figure du poete dans les chatiments
Introduction :
Victor Hugo, chef de file du mouvement romantique a défini la poésie romantique (Une poésie en rupture avec les regles classiques ) à travers ses manifestes comme dans la préface de Cromwell (1827) . On peut retrouver cette poésie lyrique dans Les Comptemplations (1856). Mais dans Les Chatiments (1853) , c’est un nouveau role qui est défini : comme dans « Ce que le Poete se disait en 1848 »
C’est un poete :
- Exilé, Solitaire
Combattant et Satyrrique
Pensif et Visionaire
Mais aussi un témoin ( emploi de la 1ere personne qui montrent la présence du poete dans les faits narrés )
Ex : Victor Hugo nous livre une lecon d’histoire dans « Souvenir de la nuit du 4 »
L'exilé
La figure du poète exilé, debout sur la grève, est la première image qu'offre Victor Hugo dans son recueil poétique Les Châtiments (1853). Evoquant son exil hors de France, l'auteur se représente comme un banni. Dès le premier poème du livre I, « France ! à l'heure où tu te prosternes », se dessine la silhouette de ce réprouvé :
« Le banni, debout sur la grève,
Contemplant l'étoile et le flot,
Comme ceux qu'on entend en rêve,
Parlera dans l'ombre tout haut. »
Cet exil qui est pour lui source de souffrance puisqu'il est privé de sa terre et des siens ? la tonalité élégiaque des dernières strophes de « Ultima Verba » le montre ? est la preuve aussi de sa détermination, de son inflexibilité sans cesse réaffirmée tout au long du recueil : il restera loin de France tant que Napoléon III est au pouvoir. Cet exil physique est aussi moral ; le banni est solitaire, seul à lutter contre une foule de courtisans, contre un peuple passif :
« Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! »
(« Ultima Verba », livre VII, 17.)
Le poète combattant :
Le poète se présente comme un