La femme du tableau a le visage dévaste et explosé cela peut faire référence à Guernica.Ellle a les yeux grands ouverts, verse des larmes. le visage de Dora Maar, calmement triomphant dans Portrait de Dora Maar, devient l'expression de la douleur, le symbole de la souffrance des femmes espagnoles confrontées à la guerre civile et à la montée du fascisme et que Picasso représente également dans Guernica. Dora Maar, volontiers passionnelle et coléreuse, incarne aux yeux de Picasso " une femme qui pleure ".Printemps 1936 à Paris. C’est le temps de la rencontre entre le peintre destructeur de femmes Pablo Picasso et la talentueuse photographe Dora Maar. Parmi les tableaux du peintre, Dora Maar a été La femme qui pleure. Dans ce téléfilm du réalisateur Jean-Daniel Verhaegue, « ce pas de deux avec Picasso » est magistralement interprété par Thierry Frémont et l’actrice Amira Casar dans le rôle de la belle femme brune « de feu et de glace ». Amira Casar avoue s’être beaucoup investie dans ce rôle. « Depuis que j’ai quinze ans, je m’intéresse à Dora Maar. Elle m’a envoûtée, subjuguée par son regard, à la fois invitant et glaçant, qui vous pénètre et vous tient à distance. Après, je me suis intéressée à son œuvre de photographe », raconte Amira Casar.
Pour la scénariste Joëlle Goron, « ce qu’il y a de fascinant chez Picasso, c’est que, à chacune des sept femmes qui ont partagé sa vie, correspond une période artistique particulière ». Dora Maar « a plutôt représenté les années noires de la guerre d’Espagne et de la Seconde Guerre mondiale ». Ce fut aussi « celle de son engagement politique, avec en point d’orgue la création de Guernica ». Un moment fort dans le film où, après s’être bien imprégné de la blancheur vierge du grand tableau, lui avoir donné pour nom Guernica, le peintre travaille pendant que, derrière lui, Dora Maar et Marie-Thérèse Walter (qui fut sa maîtresse à partir de 1926 et muse de sa période cubiste et néoclassique) se battent comme des chiffonnières.