La femme politique
II. La parité en politique: L'article 3 de la Constitution dispose que la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes dans les mandats électoraux et aux fonctions législatives. En 1983 était instauré un quota par sexe pour favoriser la femme à la veille des élections municipales. Il a fallut modifier la Constitution et notamment cet article 3, pour encourage la présence des femmes au Parlement ou dans les assemblées locales. Sur cette base, il a été insaturé une pénalité financière pour les partis ne respectant pas la parité. D'ailleurs, le premier à avoir établi une liste paritaire était Michel Rocard en 1994 lors des élections européennes. Ainsi, la pratique a devancé le droit car ce n'est qu'à la fin des années 90, par une décision du Conseil Constitutionnel qui instaurait le quota par sexe, que le législateur a pu sanctionner la Constitution et instaurer des mécanismes en faveur de la parité. Les partis qui ne présentent pas un nombre équivalent de femmes et d'hommes, voient amputés leur donations financières de façon conséquente. Ce mécanisme est issu d'une loi du 6 Juin 2000. Aujourd'hui, ce mécanisme a une vertu, la sanction politique va accompagner un parti qui ne jouerait pas le jeu de la parité, on est loin d'observer une parité à l'Assemblée Nationale. En effet, on a à peu près 50% de candidates, mais à l'arrivée, seul 1 député sur 6 est une femme. Ce n'est qu'à la fin des années 70 qu'on trouve un nombre significatif de candidatures féminines. En effet, en 1978 il y a 15% de candidates pour les législatives en France, chiffre qui stagne jusqu'en 1996-1997, où la proportion commence à progresser. Ceci dit, le droit tel qu'il devrait être pourrait envisager une modification des mécanismes en vigueur, en calculant ses pénalités non plus pour les candidatures mais pour les élus, pour inciter les partis à présenter les candidates dans les bonnes circonscriptions. A. Une base politique commune mais insuffisante. Il