la famille
Si le clonage possède, comme nous allons le voir plus loin, un nombre important de difficultés majeures qui remettent sérieusement en cause son efficacité, il est bon de rappeler qu’il est considéré comme pouvant être un espoir à certaines situations douloureuses :
• la stérilité : un cas rare mais non négligeable ; la stérilité est l'incapacité d'obtenir et/ou de garder une grossesse. Dans environ 35 % des cas, elle est due à des facteurs masculins (notamment l'absence de spermatozoïdes, des spermatozoïdes anormaux ou trop peu nombreux). Dans 35 % des cas aussi, elle résulte de facteurs féminins (y compris des problèmes d'ovulation, des trompes de Fallope bouchées ou marquées de cicatrices et l'endométriose). Dans d'autres situations, elle est causée par une association de facteurs masculins et féminins ou alors elle ne peut s'expliquer.
Le Professeur Lu Guangxiu, 64 ans, membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois, bien qu’isolée (elle ne parle pas anglais !), pourrait être la chercheuse la plus avancée au monde dans la technique du clonage appliquée à l'espèce humaine. Il faut dire que ce médecin a une certaine aura depuis sa fabrication personnelle du premier bébé-éprouvette en 1988 suivie depuis de 500 autres, et qu’elle est régulièrement contactée pour des cas de stérilité, drame hélas courant en Chine. Précisons qu’une équipe européenne espère maîtriser les techniques de cette chercheuse et revenir ainsi à son niveau par des travaux actuels…
• le soin de certaines maladies incurables : Par des cultures spécifiques d’organes précis, des situations complexes pourraient être résolues (exemple de cellules cardiaques ou pancréatiques pour soigner respectivement des cœurs ou, des îlots de Langerhans défaillants chez les diabétiques.)
• faire revivre un enfant décédé, un défi contre la mort : Imaginons un instant le formidable espoir qui pourrait naître chez un couple qui voit mourir brutalement