Une enquête PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de 2009 a révélé qu’en France le contexte socio-économique de la famille a un impact très fort sur les performances de l’élève à l’école en comparaison avec les autres pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et du Développement Economiques). La socialisation familiale opère dès la naissance de l’individu, elle intervient à un moment où l’enfant à tout à apprendre, où sa personnalité est malléable et où la famille prend une place majeure dans sa vie. Elle est liée en partie au déterminisme social qui établit le futur d’un individu à partir des circonstances socio-économiques dans lesquelles il vit ou a vécu. Dans quelle mesure la socialisation familiale est-elle nécessaire pour déterminer le parcours scolaire de l’enfant ? Répondre à cette question nécessite de s’interroger sur le rôle familial sur la scolarité de l’individu mais aussi sur celui des autres instances de socialisation. Tout d’abord, la socialisation familiale est déterminante dans le parcours scolaire de l’enfant. Enfin, la famille n’est pas la seule instance de socialisation qui définit la scolarité de l’individu.

Dans cette première partie, nous montrerons que la socialisation familiale établit le parcours scolaire de l’enfant à l’aide du processus d’inculcation des normes et des valeurs, et de la socialisation différenciée. Tout d’abord, l’inculcation des normes et des valeurs permet la transmission d’une culture à l’enfant qui peut se faire de manière manifeste. En effet, les parents induisent à leur enfant le comportement qu’il doit avoir en classe dans le but qu’il ait des bons résultats et qu’il soit autonome. Les parents vont alors le complimenter ou le réprimander selon ses notes et son comportement. De ce fait, l’individu comprendra quels résultats et quelle attitude il doit avoir. Ainsi, pour que l’écolier ait de bons résultats, ils le réprimanderont en cas de