La détente et la guerre
La remise en cause de la bipolarisation est liée à plusieurs éléments qui font que les deux grands sont obligés de s'entendre et de mettre en place des relations plus normalisées par la détente.
I. Deux modèles antagonistes et concurrents A. de nouveaux acteurs sur la scène internationale
Les années 60, voit émerger une nouvelle force, celle des pays du tiers-monde. Il est constitué essentiellement des pays qui viennent d'être décolonisés et qui tentent de refuser la division du monde imposé par les deux grands. Ces pays tiennent une série de conférences : - Bandung (avril 55 en Indonésie) - Belgrade (61 en Yougoslavie)
Lors de ces conférences ils définissent le non-alignement, dans les principaux leaders sont : - Soekarno : Indonésie - Tito : Yougoslavie - Nehru : Inde - Nasser : Egypte
Mais il est difficile d'échapper à la logique des blocs.
B. la contestation à l’intérieur des blocs B1. à l’intérieur du bloc soviétique
Elle est antérieure à 1962, mais se durcit au moment de la détente. En 1948, la Yougoslavie de Tito est rejetée du bloc soviétique. En 1956, les hongrois se soulèvent (insurrection de Budapest) pour changer de gouvernement. La révolte est réprimée par le pacte de Varsovie. En 1969, l'URSS et la Chine rompent. Les deux modèles communistes sont en concurrence par rapport au tiers-monde. Les Chinois accusent les USA et l'URSS d'être impérialiste. En 1968 « le printemps de Prague », en Tchécoslovaquie a subi l'intervention du pacte de Varsovie. Ces répressions ternissent l'image de marque de l'URSS éloignent de nombreux intellectuels occidentaux du parti communiste.
B2. à l'intérieur du bloc américain n en 1966, la France dirigée par le général De Gaulle quitte l'OTAN, et critique la politique extérieure des États-Unis, notamment l'intervention américaine au Vietnam.
En 1969, le chancelier de la RFA Willy Brandt, mène une politique de