La déforestation sur l’île de Madagascar

La déforestation à Madagascar est le résultat de trois activités différentes :
1. la culture sur brûlis
2. la production de charbon de bois et de combustible pour la population locale
3. l’exploitation forestière.

1. Appelée « Tavy » à Madagascar, la culture sur brûlis est une activité importante pour l’agriculture et l’économie malgache. Cette technique est surtout utilisée pour remplacer la forêt tropicale par des rizières. Elle consiste à couper un hectare de forêt, d’y brûler tous les arbres et ensuite y planter le riz. On peut normalement produire une à deux années consécutives, avant de laisser environ 5 ans de repos à la terre. On peut reproduire cette scène deux ou trois fois avant d’épuiser toutes les ressources du sol en question. Cette terre sera ensuite recouverte de « mauvaises herbes » et deviendra inexploitable. Quand cette pratique est appliquée sur les terrains en pente, la nouvelle végétation présente sur ceux-ci n’est pas apte à retenir la terre du sol et cela provoque une érosion et des glissements de terrains.

La culture sur brûlis est très importante pour subvenir aux besoins des habitants de Madagascar; étant donné la pauvreté dans laquelle ils vivent, les conséquences futures de ces actions ne les intéressent pas beaucoup. Pour un malgache autant brûler le plus de forêt possible avant qu’un autre le fasse. Le Tavy en vue de la culture du riz a pour sur un but économique, mais a aussi une importance au niveau culturel et spirituel.

2. Les forêts d’épineuses endémiques de Madagascar sont coupées à des quantités alarmantes pour permettre la production du charbon de bois. Beaucoup de malgaches arrondissent leur fin de mois en vendant un peu de charbon sur des tronçons de route au sud-ouest de l’île. L’arbre d’Alluaudia est la ressource principale de bois pour cette exploitation, c’est une espèce très reconnue et répandue à cet escient.
3. On pratique l’exploitation forestière