La défaite impérialiste au vietnam
Pendant plus d'une décennie, la guerre civile au Vietnam et la tentative de l'impérialisme américain d'en décider l'issue au moyen d'une guerre d'intervention contre-révolutionnaire, ont dominé la situation mondiale.
Les raisons de la guerre d'agression
C'est à dessein que nous désignons la guerre du Vietnam avant tout comme une guerre civile, dans laquelle l'impérialisme US est intervenu. Cette définition gêne à l’époque, c-à-d celle de la guerre froide, tous ceux qui n'admettent pas que le monde est dominé par le conflit irréconciliable entre le Capital et le Travail.
La décision d'intervenir dans la guerre civile au Vietnam fut prise par le « grand » président « libéral » John F. Kennedy. Elle fut proposée, décidée, approuvée, par la fine-fleur de la bourgeoisie monopoliste des Etats-Unis, y compris ses conseillers intellectuels les plus distingués.
Et elle fut prise en connaissance de cause, en fonction d'une analyse de l'évolution mondiale qui illustre parfaitement le sens de l'intervention: montrer aux révolutionnaires et aux masses du monde quel prix ils auraient à payer pour toute nouvelle remise en question de l'ordre capitaliste, à un point quelconque du globe où celui-ci reste encore établi.
L'échec de la guerre contre-révolutionnaire
La guerre d'intervention en Indochine s'est soldée par un échec politique, militaire et social intégral. L’impérialisme n'a pas réussi à empêcher la victoire des forces révolutionnaires de Ho Chi Minh. Ce n'est plus qu'une question de temps pour que l'Etat ouvrier, en voie de construction au Sud-Vietnam, apparaisse comme définitivement établi et réalise l'unification du pays, en fusionnant avec la RD du Vietnam.
La guerre du Vietnam confirme une grande leçon de l'histoire. Dans des guerres entre des classes sociales antagonistes (qu'elles soient menées sur le plan « purement » national ou qu'elles débordent vers des guerres civiles