La décolonisation : un mal nécessaire ? le « fardeau colonial »
La décolonisation : un mal nécessaire ? Le « fardeau colonial »
Elle remplace l’Union française par la Communauté : 2ème étape vers l’indépendance. Un Conseil exécutif mixte (membres autochtones). AOF et AEF se transforment en 12 Etats membres de la Communauté qui peuvent à terme choisir de devenir indépendants. Guinée de Sékou Touré répond non au référendum constitutionnel et opte pour l’indépendance immédiate.
France garde le rôle prépondérant et l’armée de la Communauté se confond avec l’armée française. Pas de diplomatie propre… Dislocation en 1962.
A/. Un frein au développement économique et au prestige de la France
*Augmentation constante de l’apport financier de la métropole pour la mise en valeur des colonies. Multiplié par 4 entre 48 et 51 pour l’Afrique du Nord, 1955 : 9% des impôts absorbés par l’outremer au détriment de la métropole (opinion de Raymond Cartier – cartiérisme-, journaliste qui dénonce le gaspillage) + hausse sensible des dépenses militaires (Algérie).
*Une image française entachée dans le monde et une position affaiblie.
Un contexte international favorable à l’émancipation : les deux supergrands, ONU… une image ternie auprès des mouvements de libération, de la Ligue arabe (créée en 1945 qui fournit l’essentiel du pétrole français et qui fait pression en faveur de l’Afrique du Nord) et des autres pays du Tiers Monde.
B/. La décolonisation, un phénomène inéluctable
Dans l’opinion publique les partisans de la décolonisation sont de plus en plus nombreux : par idéologie, refus de la guerre ou des méthodes utilisées, par souci de limiter le coût financier, par humanisme, par prise de conscience du nouveau contexte international… ex : 90% des votants approuvent les accords d’Evian, 10% les rejettent, 24% d’abstentions…
Processus de décolonisation est parfois violent (cf. chapitre sur la décolonisation)
Conclusion :
Une décolonisation laborieuse, impréparée mais