La déchéance de gervaise
Gervaise connait la misère. Sa pauvreté est accrue puisqu’elle est exposée au froid et à la faim : « elle claquait du bec, le ventre vide et les os glacés ». Sa misère est d’autant plus accentuée puisqu’elle : « mourrait un peu de faim tous les jours ».
Le texte évoque le thème de l’argent avec beaucoup de détails. Gervaise est complètement démunie de moyens financiers : « dès qu’elle possédait quatre sous » et « pour gagner dix sous ». Ces deux phrases montrent qu’elle devait, pour gagner quelques pièces, « effectuer de sales commissions ». Le champ lexical de la misère et de la saleté y est présent. Cela démontre bel et bien sa pauvreté.
Sa vie se résume donc à de tristes choses : « elle s’en allait de misère, des ordures et des fatigues de sa vie gâtée ». On y retrouve à nouveau le champ lexical de la misère et de la saleté. De plus, un rythme ternaire est employé avec les mots « misère, ordures, fatigues », accentuant le bilan péjoratif de sa vie.
Le manque d’argent entraine donc certaines conséquences comme l’absence de logement. Gervaise passe d’un endroit respectable à : « une niche ». On y voit une régression sociale et le symbole de la perte de sa propre humanité.
A plusieurs reprises, l’image de Gervaise est superposée à celle d’un animal par le vocabulaire employé : « On avait bien voulu lui laisser cette niche » ainsi que « elle habitait la niche du père Bru ». Le champ lexical et l’insistance du mot « niche » démontre qu’elle est considérée comme un animal. A sa mort, le verbe qui lui est attribué provient du langage animalier : « elle creva ». Au fil du texte, l’auteur accentue son déclin physique passant de l’humain à l’animal.
Après cette perte d’intégrité physique, Gervaise finit par ne plus avoir de principes. Elle s’abandonne complètement : « elle acceptait les dernières avanies (…) on la chargeait des sales commissions du quartier ». Elle accepte d’être réduite aux différents regards du quartier et ressemble