La double inconstance : acte 1 scène 4
Eléments pour introduction :
- Influence du baroque
- Comédie en 3 actes de 1723
- Marivaudage : « mélange de termes subtiles et de diction populaire »
I Des caractères opposés
a) Trivelin, un personnage atrophié
- phrases courtes : Sujet + Verbe + Compléments : « Vous ignorez le prix de ce que vous refusez »
- impossibilité de terminer ses phrases : ponctuation : points de suspension : « Mais les richesses que vous promet cette amitié… »
- Nécessité d’aller droit au but : plus de verbe : parallélisme de construction : « Maison à la ville, maison à la campagne. »
b) Par Arlequin, un personnage omniprésent
- phrases, par opposition, longues : énumération : « des meubles, un carrosse et des chevaux » =Monopole de la parole
- prend le contrôle de la discussion : didascalie : « brusquement »
- réponse à tout : ponctuation : aux questions «?» de Trivelin, il répond par affirmation «.»
- sûr de lui : présent de vérité générale : « on n’a que faire de toutes ces babioles-là »
II Des conceptions de la vie qui s’affrontent
a) Une vision matérialiste
- énoncé de son but personnel : gradation croissante « un bon équipage, un bon carrosse, sans parler de l’agrément d’être meublé superbement »
- champ lexical du luxe : « richesses, domestiques, bon carrosse, meublé superbement, le prix »
- tentateur : rythme binaire, balancement : « Maison à la ville, maison à la campagne »
PERSUADER (sentiments)
b) En opposition à la vision simple et épicurienne
- distingue le superflu : périphrase : « ces babioles-là », pour « richesses » généralisation : tournure impersonnelle : « il est inutile d’avoir deux maisons »
- du nécessaire : énumération des biens utiles : « un bon lit, une bonne table, une douzaine de chaises en paille » questions rhétoriques : « ne suis-je pas bien meublé ? N’ai-je pas toutes