La division du travail
• Le piège d’un plan « oui », « non », « peut-être » ou « ça dépend » On en revient à la confusion des opinions si vos parties de dissertation se contentent de répondre « oui », « non », « peut-être » ou « ça dépend » aux questions tirées d’un sujet. Il ne suffit pas de faire de la dissertation un catalogue d’idées pour se libérer des opinions personnelles. La dissertation doit élargir et approfondir le contexte d’examen du sujet.
5- A retenir :
Bien que s’inspirant du dialogue philosophique, une dissertation est un discours comprenant : une introduction mettant en place une problématique, trois parties distinctes où la première et la seconde par leur différence de point de vue amplifient le problème, et où idéalement, la troisième démasque ce problème ou le déplace. une conclusion résumant le cheminement et proposant une ouverture.
Trois défauts majeurs qui font échouer la dissertation sont à éviter à savoir : le hors sujet, le défaut de croire penser en multipliant des anecdotes, l’illusion d’échapper à l’opinion avec un catalogue d’idées dont les parties se résument à « oui », « non », « peut-être » ou « ça dépend ».or un cheval bon marché est rare donc un cheval bon marché est cher. ». En fait cela ressemble à un raisonnement logique mais cela part d’un préjugé très discutable que « Ce qui est rare est cher ou se paie cher ». Il y a des choses rares qui n’ont pas de prix tel que savoir apprécier la beauté lorsqu’elle se présente. Ce type de raisonnement est un SOPHISME. Un sophisme est un procédé rhétorique pour persuader quelqu’un de n’importe quoi. Notre sophisme est plus efficace que celui du