La distance entre le parlement européen et les citoyens de l'union
« Dans toutes ses activités, l’Union respecte le principe de l’égalité de ses citoyens, qui bénéficient d’une égale attention de ses institutions, organes et organismes. Est citoyen de l’Union toute personne ayant la nationalité d’un État membre. La citoyenneté de l’Union s’ajoute à la citoyenneté nationale et ne la remplace pas. »
« Les citoyens sont directement représentés au niveau de l’Union, au Parlement européen…Tout citoyen a le droit de participer à la vie démocratique de l’Union. Les décisions sont prises aussi ouvertement et aussi prés que possible des citoyens. »
Le traité de Maastricht de 1992 a instauré la notion de citoyenneté européenne comme il est écrit dans l’article 9 et l’article 10.
Mais déjà en 1946, dans un célèbre discours prononce le 19 septembre à l’Université de Zurich, Wiston Churchill formulait l’un des premiers appels en faveur d’une « citoyenneté européenne » : « Pourquoi ne pas créer une Union Européenne susceptible de donner un sentiment de patriotisme élargi et de citoyenneté commune aux peuples dispersés de ce grand continent… ».
Bien que le traité de Maastricht a permis la libre circulation des personnes et des marchandises en abaissant les frontières physiques des États membres, il n’en demeure pas moins que les citoyens restent confinés derrière des barrières culturelles et identitaires.
En effet la distance est tel que d’après les différents sondages, comme l’eurobaromètre de 2011, la majorité des populations ne connaissent même pas le rôle des institutions européennes. Plus précisément 42% des européens affirment qu’ils ne sont pas assez informés au sujet du Parlement européen.
Réduire la distance entre le Parlement et les citoyens de l’Union requiert le développement d’une nouvelle phase de communication :
« L’Europe est notre maison commune et elle ne peut pas être construite seulement par les hommes politiques qui diraient, une