La discrimination positive
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L’expression « discrimination positive » a fait son apparition en France il y a une vingtaine d’années. Cependant les programmes de discrimination positive se multiplient en France, que ce soit dans l'éducation ou dans le monde du travail.
En France, contrairement aux Etats-Unis, la discrimination positive sur une base ethnique est strictement interdite. La discrimination positive se base sur les inégalités sociales ou géographiques, en ciblant les zones urbaines sensibles et les quartiers défavorisés. La discrimination positive consiste à « donner plus à ceux qui ont moins ».
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Dans l’éducation :
L’école parisienne Sciences Po a été la première à lancer un programme en faveur d'élèves issus de certains lycées classées en ZEP. Les candidats sont sélectionnés grâce à une procédure spécifique, différente du concours. Depuis 2001, près de 500 jeunes ont suivis cette voie.
En 2002, l’ESSEC, a débuté le programme "Une grande école, pourquoi pas moi ?". L’école propose de suivre des heures de tutorat et des sorties culturelles organisés par les étudiants à l’ESSEC. L'objectif est "d'accroître leurs chances de poursuivre des études supérieures ambitieuses". Parmi les 130 premiers bénéficiaires du programme de l'ESSEC, 19 % sont actuellement en classe préparatoire, 35 % dans une grande école, 29 % à l'université et 12 % dans des fillières courtes (IUT ou BTS).
Depuis 2005, le lycée Henri IV réserve une classe préparatoire aux études supérieures aux lycéens boursiers.
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Dans le monde du travail :
Concernant le monde du travail, les mesures de discrimination ont principalement pour but de favoriser l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail.
Depuis 1987, une loi renforce l’obligation faite aux entreprises d’embaucher des personnes handicapées. Cette loi impose à toute entreprise d’au moins 20 salariés d’avoir 6% d’handicapés dans leur effectif salarial.
Toutefois, les jeunes issus de l’immigration