La dignité
Le fait que la succession soit une succession d'un type particulier hors du droit commun, idée selon laquelle on hérite pas du royaume, il ne peut pas être hérité car le royaume n'est pas un patrimoine comme un autre, c'est une dignité. Pour le formuler on recours à cette idée de dignité. Avec Nicolas Orem cette dignité implique un droit particulier. Sous Charles 5 on a l'évocation de cette dignité, le royaume étant une dignité il a un droit particulier. La spécificité du droit d'évolution de la couronne et l'origine du pouvoir justifient cette dignité. Cette dignité suppose une forte charge religieuse. L'idée qui va s'affirmer tout au long de l'ancien régime et sous Charles 5 est la forte charge religieuse, le titulaire du pouvoir royal est hors de la condition commune des hommes. Il y a la population; les sujets, le commun, et le droit du roi qui s'impose a l'autorité royal d'un autre coté. C'est une notion mystérieuse qui s'attache a la personne du roi par l'origine divine, a peine peut elle être comprise des hommes, selon un anonyme. Le roi est un médiateur entre Dieu et ses sujets. C'est la grâce de Dieu qui fait le roi. Cette dignité va appuyer cette dimension divine, sacrale. Progressivement cette dignité qui était la pour justifier la spécificité du droit public, va être si forte que la dignité elle même devient un objet de croyance. Elle ne peut donc pas être discuté et n'a pas a être justifiée. Au 19eme se pose une grave question: comment cette digité royale va t elle pouvoir s'articuler avec la constitution écrite (chartes de