la difficulte d'évaluation des politiques publiques
Depuis l’apparition dans les années 60 aux Etats-Unis, la notion d’’évaluation tend à se développer considérablement dans le but d’exercer un contrôle plus complet sur les politiques publiques. Ainsi, en France un dispositif complexe mis en place à partir des années 1990 a fait l’objet de réformes successives, qui ont abouti au développement des taches d’évaluation. L’évaluation peut certes se définir en terme généraux comme une méthode d’analyse visant à attribuer une valeur à une opération, une politique, ou une démarche, en fonction de leur déroulement et de leurs effets. L’évaluation est donc porteuse d’un souci d’efficacité ou d’efficience. La démarche d’évaluation d’un politique publique tente de mesurer la pertinence d’une démarche, au regard des moyens engagés ou des ambitions affichées.
L’évaluation des politiques publiques regroupe un ensemble d’activité qui vise à analyser sur son efficience et sa transparence. Ex-ante, c’est-à-dire avant que les mesures à évaluer ne soient mise en œuvre où ex-poste c’est à dire une fois qu’elles sont mise en œuvre, les pratiques évaluatives constituent des tentatives de rationalisation de l’action publique. L’évaluation du politique publique est traditionnellement présentée comme la dernière étape qui clôt le cycle d’une politique publique ou comme la phase qui impulse une nouvelle dynamique. L’évaluation se définie comme un démarche scientifique qui examine de façon systématique et objective le processus, les produits ou les effets d’un politique ou d’un programme public, et en fonction de critères définies, porte un jugement sur sa valeur et sa contribution. Elle rassemble de l’information sur les interventions publiques afin de produire des connaissances crédibles, pertinentes et utiles à la conduite de l’action publique. L’évaluation des politiques publiques impliquent une démarche mythologique, transparente et reproductible.
Les politiques publiques