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Ce qui fait la force économique du Brésil est notamment le fait qu’il est resté une grande puissance d’exportation (notamment agricole). En effet, c’est l’un (si ce n’est le) premier exportateur de café, de fer, d’épices, de literie, de textile, de soja, de coton, de canne à sucre (la moitié des champs étant consacré aujourd’hui à la production d’éthanol qui est la clef des biocarburants), d’hydrocarbures ou encore de jus d’orange. Le pôle industriel de l’Etat de Santa Catarina est d’ailleurs l’un des 5 plus importants au monde, exportant dans plus de 40 pays notamment vers les EE-UU et l’UE.
Un autre des facteurs clefs du développement économique du Brésil est le secteur agricole et de l’agroalimentaire en général qui représente près de 20% du PIB. Cependant, les progrès de l’agriculture se font au détriment de la santé de la terre. La culture intensive entraine le lessivage des sols, leur dégradation conduisant à de faibles rendements de la terre menant à une inévitable et considérable déforestation pour avoir, toujours, plus de terres cultivables. Le Brésil est, en effet, un des derniers pays à disposer encore de dizaines de millions d’hectares disponibles.
Cependant, cela soulève de nombreux problèmes. En effet, l’agriculture intensive brésilienne épuise les sols et la culture en masse d’OGM devient de plus en plus controversée dans les pays occidentaux. Ce qui est controversé aussi sont les biocarburants dont on a pourtant fait à leur début des gorges chaudes. Ils représentent à la fois un espoir (énergie renouvelable) mais aussi un défi (mettre fin à une agriculture dévoreuse d’énergie et d’espace).
Le Brésil consacre nombre de ces champs à la culture de la canne à sucre (indispensable dans la production d’éthanol). Cependant, pour produire en masse des biocarburants, il faut des terres cultivables, or celles-ci, dû à l’épuisement des sols, voient leur nombre se réduire, leur prix va donc augmenter. Cela voudrait donc dire que les