La delocalisation des entreprises de pays avancés s'explique-t-elle par le cout du travail ?
Afin de mieux cerner ce que revêt le terme de délocalisation, il est utile de passer par la phase de la définition.
Les définitions de la délocalisation sont variables et plus ou moins réductrices selon les cas .Afin de cerner le problème dans sa dimension la plus complète, nous avons choisi de reprendre une définition plutôt vaste.
La délocalisation désigne :
La migration d’activités du territoire national vers l’étranger pour tirer parti des écarts internationaux, des coûts des facteurs. En d’autres termes, nous produisons à l’étranger un bien qui sera destiné à être redistribué sur notre marché national.
Ayant d’abord concerné les activités industrielles intensives en main d’œuvre et à contenu technologique peu élevé, transférées en tout ou partie vers des pays à forte disponibilité et faible coût du travail non qualifié. La délocalisation, depuis quelques années affecte également les activités industrielles au contenu technologique plus élevé ainsi que des services comme l’informatique.
En résumé, délocaliser, c’est séparer les lieux (les pays) de fabrication ou de transformation des marchandises, de leurs lieux (ou pays) de consommation ; c’est déplacer l’activité productive des entreprises vers des pays étrangers
Actuellement, nous identifions deux grands types de délocalisation :
- Une entreprise décide d’ouvrir des unités de production dans d’autres pays de façon à se rapprocher de ses marchés potentiels. Ce type de délocalisation ne diminue pas forcément les emplois dans les pays d’origine, il peut même éventuellement stimuler certains d’antre eux en