La cybercriminalité en côte d'ivoire
Le groupe gour (voltaïque): au nord-est, ce groupe constitue l'un des plus anciens peuples du pays, avec les Sénoufo et les Lobi, qui habitent le Nord. Les Sénoufo et les Koulango, cultivateurs, seraient les plus anciens occupants de la savane, venus de la région voltaïque en plusieurs flux, | | | | | Du XIVe au XIXe siècle, des poussées successives amènent au Nord-est les Lobi, guerriers, et sur l'autre pôle un fort courant malinké, qui enserre ou refoulent les précédents. Au Nord-Est, en même temps, l'expansion des peuples mandés aboutit également à la formation de plusieurs royaumes. Au XVIIe siècle, les Koulango, sous la dynastie des Dagomba, forment entre la Haute Comoé et la Haute Volta Noire (aujourd'hui Burkina Faso) le Royaume de Bouna, divisé en commandements militaires ayant chacun à sa tête un prince de la famille royale. Exploitant les gisements d'or de Gaoua, ils établissent des relations commerciales avec le puissant Royaume des Achanti. Bouna ne disparaîtra qu'à la fin du siècle dernier, sous les coups de Samory Touré, mais dès le XVIIIe les incessantes luttes contre les Abron et l'arrivée des Lobi l'affaiblissent progressivement. |
I- LA COTE-D'IVOIRE A TRAVERS SES RACINES: LES VOLTAÏQUE
Dans le Nord et le nord-est nous trouvons la zone voltaïque qui occupe presque tout le Burkina Faso, le nord du Ghana et du Togo et du Bénin, ainsi que la vaste zone du Mali. Ses principales branches en Côte d'Ivoire sont les Sénoufo et les Lobi, que l'on retrouve en grand nombre au Mali et au Burkina Faso, ainsi que les Koulango dont certains vivent au Ghana.
La Côte d'Ivoire possède le coin sud-ouest du vaste domaine occupé par les langues voltaïque; celles-ci forment un groupe dont l'unité génétique, moins évidente que pour le Mandé, est cependant probable. L'une de leurs principales caractéristiques, qui les oppose totalement aux Mandé, est l'existence de classes nominales qui évoquent celles du Bantu. Mais ces langues